1. 1. L'ultracentrifugation analytique constitue un outil analytique qui permet d'étudier l'homogénéité, les changements de conformation, la masse, les formes oligomériques et les interactions d'une ou de plusieurs molécules en solution. (P 3/108 : 2-6)

2. Complémentaire d'autres méthodes d'investigation, l'ultracentrifugation analytique trouve des applications à la fois en recherche fondamentale pour l'étude des macromolécules et en recherche appliquée ou en production, dans l'analyse des produits et la validation des procédés. (P 3/108 : 6)

1. Les procédés les plus utilisés en biotechnologie sont la microfiltration et l'ultrafiltration qui utilisent des membranes poreuses. Le mécanisme de sélectivité s'apparente à un effet de tamis : il existe une taille approximative de molécules ou de particules au-delà de laquelle les molécules sont retenues par la membrane tandis que celles dont la taille est inférieure la traversent, entraînées par le solvant. (P 3/111 : 4)

2. L'ultrafiltration et la microfiltration, procédés très similaires dans leur principe, peuvent se distinguer par la porosité des membranes utilisées, donc, a priori, par le type de composés qu'ils sont à même de séparer. L'ultrafiltration concerne la purification de molécules (enzymes, protéines), la concentration de produits biologiques et de milieux de culture, mais elle est également utilisée dans des opérations de clarification d'effluents biologiques (élimination de précipités) ou de stérilisation (bactéries, virus). (P 3/111 : 4)

1. En matière de transfert direct de gènes et d'obtention de plantes transgéniques, les méthodes nouvelles fleurissent. Après la microinjection, l'électroperméabilisation ou la biolistique, voici l'ultrasonication. Des chercheurs chinois ont en effet mis au point une méthode basée sur l'utilisation d'ultrasons, qui permet d'obtenir des plantes transformées avec une fréquence élevée. (P 3/108 : 8)

2. L'ultrasonication apparaît comme une nouvelle méthode efficace de transformation. Elle permet de plus l'intégration des gènes étrangers directement dans des tissus à partir desquels la régénération de plantes est beaucoup mieux maîtrisée qu'à partir de protoplastes. (P 3/108 : 8)